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Le projet

INFRASONS est une plateforme pour faire entendre les patrimoines sonores d'Auvergne-Rhône-Alpes. Développé par le CMTRA et l'AMTA, INFRASONS permet de naviguer dans la grande richesse culturelle qui s'exprime sur le territoire de la région, de la découvrir, de la comprendre et de la transmettre.

Les ressources

Musiques du 8

Entre 2008 et 2010, le CMTRA a mené un projet de recherche-action auprès des habitants et habitantes du 8e arrondissement de Lyon, dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion sociale, en coordination avec la Mission de Coopération Culturelle de la Ville de Lyon. Résultat de ces deux années de recherches de terrain et de collectes musicales, un atlas sonore en ligne a vu le jour, « Musiques du 8 », dont l’objectif était de donner à entendre la diversité des expressions chantées et musicales d’habitant·es ou d’usager·ères du 8e. Après des problèmes techniques sur la plateforme d’origine, la majeure partie de ses chansons et airs instrumentaux a été transférée sur INFRASONS. L’occasion de se replonger dans ce projet de collectage, les musiques et les voix du 8e arrondissement de Lyon.

Sainte Agathe : d'un culte féminin à la brioche aux pralines

Fête religieuse sicilienne ou « fête des femmes » dans l'Ain et en Savoie, le 5 février met Sainte Agathe à l’honneur, l’occasion de revenir sur sa légende et les pratiques qui y sont liées.

L'harmonica en Auvergne-Rhône-Alpes

L’harmonica est en quelque sorte « le vilain petit canard » des instruments traditionnels de nos territoires, pourtant tout aussi répandu que l’accordéon ou le violon. Heureusement, plusieurs collectrices et collecteurs ont eu la bonne idée d’enregistrer quelques informateurs, praticiens de « l’accordéon du pauvre ».

Patrimoine culturel des Combrailles

Nous vous proposons un petit voyage sonore dans les savoirs, savoir-faire, répertoires, regards d'habitantes et habitants des Combrailles, de la fin des années 1970 à nos jours.

Réappropriations des hymnes : d'une initiative artistique locale à l'hymne du Sénégal

Entre inspiration, réinterprétation et rejet, les hymnes sont intrinsèquement liés à des réalités politiques et culturelles qu’ils participent aussi à façonner. Entre protocoles officiels et détournements, leur création et appropriation ne vont pas de soi. Quels enjeux de représentation et de création suscitent ces objets musicaux si particuliers? En revenant sur l'Hymne Intergalactique de Villeurbanne créé dans le cadre du projet de recherche et d’action culturelle 2021-2022 du CMTRA, Stéphane Vatai, musicologue, explore cette question, étayée d'observations sur les hymnes africains qui constituent son objet de recherche.

Air instrumental : "Le rigodon des filles de Mens"

"Las filhas de Mèn", ou "Les filles de Mens" est un rigodon du Trièves dont les paroles sont en occitan.

Chanson : "Un soir me prend envie"

"Un soir me prend envie" est une complainte qui raconte l’assassinat d’une femme par son amant. Elle revêt cependant un caractère double et présente de nombreuses versions où la situation est renversée.

Air instrumental : "La Scottish des Frères Lambert"

Dans le Panthéon des personnalités musicales qui ont marqué la trajectoire de bon nombre de collecteurs rhônalpins, les Frères Lambert font figures d’incontournables, et constituent deux exemples bien distincts de musiciens routiniers.

Chanson : "La belle qui fait la morte"

Le répertoire traditionnel (les chansons, les contes…) aborde d’une manière très frontale des sujets d’une grande gravité, sûrement plus systématiquement que notre culture populaire contemporaine. Le viol, l’inceste, les féminicides, sont notamment au cœur de ce répertoire qui résonne avec notre actualité. Nous vous proposons de découvrir plusieurs versions d’une complainte qui a beaucoup voyagé : «La belle qui fait la morte pour son honneur gardé» qui porte aussi parfois le nom de «Dessous les rosiers blancs». Malgré ce qu’évoque ce dernier titre romantique, elle ne fait pas allusion à la Belle au bois dormant, mais au rapt d’une jeune fille et à un viol.